L'histoire ver-idique de Barnard l'Hermite

Suisse, Canton de Valois, 1182

Chevalier ayant longtemps guerroyé, aujourd'hui reclus en ermite(phrodite), Barnard suce-nommé le Montagnard, de la Grande Maison des Nobles de Valois réfléchissait en astiquant son fidèle goupillon dont les grosses boules garnies de pointes acérées avaient fendues tant de crânes et meurtries tant de chairs.

Jérumayenne lui manquait.

Le poids de ces années de guerre, de ces voyages, de ces errances aussi, ne lui permettait plus de prendre la Sainte Croix et de s'embarquer vers Bysance ou Orion...

Si tuer les Infidèles était la Voie sacrée qui menait au Ciel et à la Bénédiction, qu'allait-il maintenant devenir ? A quoi bon continuer de ferrer son cheval ? Point de miracle, son heure avait sonné et le temps, son ennemi le plus pervers, avait fait son oeuvre.

Il eut beau évoquer l'amour de son Seigneur et supplier sa très Sainteté Aymeric III. Rien n'y fit. Désormais faire honneur à sa Maison et fourailler dans les entrailles sarrazines n'étaient que souvenirs.

Déjà ses cheveux l'avaient quitté, au point qu'il fut obligé de se faire re-cintrer le heaume, un travail fort bien fait ma foi, qui ne lui avait coûté que quelques écus et une paire de boeufs.

La flamme de la chandelle vacillant, Barnard soupira : "Seigneur ! Qu'attends tu de moi ?.." .

Cette nuit-là, Barnard le Montagneux dormit très mal, le corps tout agité de rêves étranges peuplés de sordides créatures et de nains hideux. Pourtant il avait eu une vision et c’était désormais clair dans son âme.

Puisqu’on lui interdisait de prendre la Sainte Croix et de retourner où le Christ fut crucifié, Barnard le Montagnou de la Grande Maison des Nobles de Valois irait éventrer le terrible Lombric, l’infâme Lumbricina, ce fléau du Diable qui prolifère dans les Terres de la Pestilence. Il combattrait aux côtés des frustes mais braves guerriers du Bocage, quitte à trinquer avec eux et à se soumettre à quelques rites païens singuliers. Tel était son serment. Dieu le voulait !

Sur ce, Barnard le Montagnais fus pris d’une furieuse et violente envie de chier et il remit son voyage à plus tard.

ALORS BARNARD L’ERMITE, TU VIENS TU TE FAIRE POURRIR A LA MONGOLIENNE ?

Messages : 168 Date d'inscription : 13/02/2009

Bien bien

Et tout est vrai, à part l'identité du Montagnou mais c'est pas graaaaaaaaaaave

A noter, c'est pas une paire de boeufs qui fut mise en jeu pour recintrer le sweet heaume, mais une paire de, enfin bref, le croisé ne nous dit pas tout et cela ne nous regarde pas...

Tout ça est très bien vu, à commenceer par la fin et l'avant-dernière phrase, quasi prophétique. Faut dire que les oracles n'ont guère de mérite, au vu de mon coomportement connu ;-)

J'essaie même, pour dire, d'aménager mon emploi du temps pour le ouike prévu, puisque comme par hasard j'ai une obligation. Un plaidoyer comme le tien ressemble fort à un électrocul au pied de choc qui donne envie de prendre son cheval. Sans garantie, pas vrai ?

Euh, cékoi la question ? La réponse est "chais po, mais..."

Messages : 168 Date d'inscription : 13/02/2009

L'autre réponse, c'est j'ai très envie de viendre pour retrouver des personnes qui comptent. Comme par hasard, j'ai précisément un engagement prévu, que j'essaie d'avancer à vendredi. S'il fait beau, et autres "si", je tenterai le coup.